Menu déroulant

lundi 3 juin 2013

Stop ! On ne tond plus ! Les mains en l'air !



Une corvée pour certains, un loisir pour d'autres...Tondre sa pelouse serait un acte criminel pour la biodiversité (et pour votre porte monnaie) Mais pourquoi donc ?

Tout d'abord à cause du bruit : en plus de gêner partiellement vos voisins un tantinet irritables aux heures du déjeuner, vous en faites fuir une faune dérangée. 


Pour ceux qui ont la chance d'être munis d'ailes, tant mieux... pour les autres... aie aie aie ! Le second argument : la tondeuse TUE !
Elle tue les araignées (mangeuses de moustiques), les abeilles (principales pollinisatrices !) et pas que...Parlons aussi des graminées et autres plantes qui s'y nichent. Elles apportent de la diversité au jardin, et l'ensemble peut ainsi être plus résistant à un ravageur ou une maladie. Ces plantes, à maturation, disséminent leurs graines au gré du vent, de quoi multiplier leurs bienfaits au jardin ! Prenez l'exemple du trèfle, il capte naturellement l'azote dans l'air pour le restituer dans le sol et est également un excellent piège à nitrate !

Une fois votre pelouse fraichement tondue, voici un autre problème qui intervient : Que faites vous de toute cette herbe coupée ?!  Les plus écolos d’entre vous vont la composter, pour en récolter de la matière organique, autrement dit : de l’engrais.
Pour les autres… Un petit tour à la déchetterie et on en parle plus ! Mais là encore, ça vous coute du temps et de l’argent. Et encore une fois : c’est pas écolo !


Deux solutions :

A moins d’utiliser ceci :



Vous pouvez opter pour cela : 



Le mouton ! Néanmoins lent mais consciencieux et silencieux il vous assure une taille de coupe régulière entre 6 et 8 cm. Il peut assurer l’entretien d’un terrain de 500m² environ !


La chèvre de son côté est plus vivace, mais aussi plus contraignante. Elle est idéale pour les terrains escarpés ou accidentés, et saura aller arracher les mauvaises herbes partout où elles se trouvent. Par contre, la chèvre ne fait pas de distinction entre la pelouse, les mauvaises herbes, les arbres, les arbustes, les fleurs et les plantes. Elle dévorera tout ce qui est à sa portée.


La chèvre et le mouton sont souvent utilisés car ils peuvent être loués et sont relativement propres.



Si vous n’êtes pas l’ami des ruminants, une ultime solution s’offre à vous :



Réservoir incontestable de la biodiversité, ornementale, la prairie fleurie (ou gazon japonais) saura remplacer votre gazon dans des endroits de votre jardin qui ne demandent pas d’entretien régulier.

Il en existe pour tous les types de sol (rocaille, terrain sec, zone humide), pour toutes les expositions (zone ombrée), pour tous les goûts et pour toutes les envies. Certaines sont dédiées aux papillons, d'autres aux abeilles et aux oiseaux, d'autres encore ont pour vocation d'éloigner les pucerons, les doryphores et autres insectes nuisibles.


Une prairie fleurie s’entretient peu et facilement :


Pensez à arroser votre prairie si le sol est de nature sec ou si la pluie d'été n'apporte pas suffisamment d'eau à vos plantes. De temps en temps, supprimez les fleurs fanées et les mauvaises herbes envahissantes.
En fin de saison, si vous aviez semé des annuelles, nettoyez le terrain de toutes les plantes et préparez-le pour l'année suivante. Si vous aviez semé des pluriannuelles : fauchez - une fois que les plantes ont monté en graines - à 15-20 cm de hauteur pour favoriser le re-semis naturel et la repousse des vivaces.



Voilà, à vous de jouer !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire