La communauté de communes de la Haute Meurthe cultive la Nature au jardin

Initiateur de nombreux projets, le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges s'impose encore une fois avec l'opération "Cultivons la Nature au jardin" avec la communauté de communes de la Haute Meurthe comme partenaire d'action.

L'opération, qui dure 6 mois environs (d'avril à octobre) se ponctue d'animations telles que des ateliers, des expositions et des formations itinérantes dans les communes de Fraize, Plainfaing, Ban sur Meurthe Clefcy et Mandray.
Apprenez à cultiver et à aménager votre espace autrement, découvrez les espèces animales et végétales prisées au jardin, sensibilisez vos enfants à la biodiversité !
 Les habitants de la Haute Meurthe sont vivement incités à participer à cette opération peu banale et pleine de ressources !

Un concours est également organisé pour les habitants du secteur. Il prime l'effort de la mise en oeuvre de pratiques et d'aménagements favorisant la biodiversité et la qualité paysagère dans les jardins.

Enfin, l'opération met en oeuvre une commande groupée de végétaux pour les habitants du secteur Haute Meurthe, garantissant des prix avantageux !

Le grand orchestre naturel : la faune capitule.

Avez-vous remarqué ? Ce silence que certains qualifieraient de paisible et angoissant pour d'autres...
La forêt se tait peu à peu et certains le prouvent :

"J'ai enregistré plus de 15 000 sons d'espèces animales et plus de 4 500 heures d'ambiance naturelle. La triste vérité est que près de 50 % des habitats figurant dans mes archives récoltées au cours de ces quarante-cinq dernières années sont désormais si gravement dégradés que beaucoup de ces paysages sonores naturels, naguère si riches, ne peuvent plus être entendus aujourd'hui, même approximativement, sous leur forme d'origine." Bernie Krause, musicien US.

Alors pourquoi ce silence progressif ? Disparition ou cacophonie humaine ?

"Les deux. L'extraction minière, l'exploitation forestière, l'étalement urbain, et la pollution qui en résulte, réduisent la superficie des habitats sauvages. De même, en noyant les sons naturels de la biophonie et de la géophonie (les sons provenant d'éléments naturels tels que le vent, l'eau, la pluie et les mouvements du sol) sous notre cacophonie, nous perturbons ou détruisons la nature elle-même."

Etudier la notion d'"écologie des paysages sonores" pour préserver cet orchestre naturel :

Bryan Pijanowski et son équipe de Purdue University (Indiana) et d'autres, àMichigan State University, sous l'impulsion de Stuart Gage, ont été parmi les premiers scientifiques à reconnaître l'intérêt d'étudier les paysages sonores naturels holistiques plutôt que de simples enregistrements de chaque espèce.

Ces méthodes anciennes se limitaient à la capture fragmentaire des appels et chants d'espèces individuelles, essentiellement des oiseaux. Plus tard, ces techniques ont été élargies aux grenouilles et aux mammifères. De mon point de vue, elles revenaient à tenter de comprendre la Cinquième Symphonie de Beethoven en isolant la voix d'un seul violon sans entendre le reste de l'orchestre.

L'écologie du paysage sonore se révèle, elle, un excellent outil diagnostique pour évaluer l'état de santé des divers habitats naturels et mesurer, entre autres, l'impact d'événements tels que le réchauffement climatique.

Source : LeMonde.fr

Plantons les choux à la mode forestière

L'agroforesterie...un nom barbare mais dont l'idée est loin d'être effrayante... 

Comme son nom l'indique, l'agroforesterie est un alliage entre l'agriculture et la sylviculture.

En effet, la forêt permet au sol de se régénérer plus efficacement et le moins que l'on puisse dire c'est que l'univers forestier est complètement fertile ! 

Le principe : implanter des rangées d'arbres sur des parcelles agricoles pour valoriser les ressources du milieu

Des milliers d'avantages :

-  Rôle protecteur des arbres pour les cultures intercalaires ou pour les animaux : effet brise-vent ; abri du soleil, de la pluie, du vent, fixation des sols, stimulation de la microfaune et de la microflore des sols

- Amélioration de la valorisation des ressources naturelles : la somme de la production de bois et de la production agricole d'une parcelle agroforestière est supérieure à la production séparée obtenue par un assolement agriculture-forêt sur la même surface. Cet effet résulte de la stimulation des complémentarités entre arbres et cultures dans les parcelles agroforestières. Ainsi, les mauvaises herbes spontanées présentes dans les jeunes boisements en plein sont remplacées par des cultures récoltées ou pâturées : l'entretien est moins coûteux et les ressources du milieu mieux utilisées.

- Amélioration de la biodiversité, notamment par l'abondance des effets de lisières. Cela permet notamment une amélioration cynégétique, en favorisant l'habitat du gibier. La protection intégrée des cultures par l'association avec des arbres choisis pour stimuler des populations d'hyperparasites (parasites des parasites) des cultures est une voie prometteuse.

Alors pourquoi pas ? Cultiver en milieu sain avec la richesse écologique en prime... 

Court - circuitez votre consommation ! Dimanche 7 avril

Le Marché paysan remet le couvert ce dimanche !

L’association des paysans du pays de Senones en collaboration avec la communauté de communes du pays de Senones vous invite à partager un moment de convivialité ce dimanche 7 avril de 10h à 15h à l’ancien dépôt ferroviaire de Senones à l’occasion du Marché Paysan.

Le principe reste le même, consommer sur place ce qui est acheté sur place. Une dizaine de producteurs seront donc présents pour vous régaler les papilles !

Nouveauté cette année avec une carte fidélité qui vous permettra de repartir avec un cabas en coton, à condition d’avoir acheté des produits à 6 exposants différents.

Vous aurez également le privilège de boire dans des verres recyclables à l’effigie des Paysans du Pays de Senones.

Pour rappel, l’Association des Paysans du Pays de Senones vous propose un marché chaque premier dimanche de chaque mois d’avril à octobre de 10h à 15h au dépôt ferroviaire de Senones.

Chauve qui peut ! Les chiroptères jouent au chat et à la souris avec les experts du CEN.

C'est vendredi soir dernier à 20h à l'école primaire de Ban de Laveline que les écoliers nous ont souhaité la bienvenue en nous exposant leurs travaux sur des petites bêtes peu appréciées par l'Homme : les chauve-souris.
Durant des mois, avec l'appui pédagogique de leurs maitres et maitresses mais aussi avec les interventions de l'association ETC...Terra et du CEN (Conservatoire d'Espaces Naturels), les écoliers de Ban de Laveline et de La Croix aux Mines ont travaillé dur sur les espèces mystérieuses qui "hantent"nos granges et clochers.
Le Grand Murin est l'espèce la plus vue sur le territoire, mais s'amuse parfois à changer de gîtes, relevant le questionnement des experts mais également des écoliers. Où se trouvent les colonies de Grands Murins ? Pourquoi les clochers ne sont-ils plus habités ? Que pouvons nous faire, nous, habitants concernés pour les protéger ?

Incollables sur les chauves-souris, c'est aux petites têtes blondes de donner des leçons aux parents et grands parents afin de ne plus faire de mauvais gestes qui puissent nuire aux 22 espèces présentes sur notre territoire.

Pour tout savoir sur les chiroptères et comment les protéger, c'est par ici !

Didier ARSEGUEL, CEN

Les écoliers nous présentant leurs travaux accompagnés du Maire de Ban de Laveline et de D. Arseguel

La chorale des écoliers de La Croix aux Mines