Les chercheurs du JRC (Joint Research Centre) ont évalué et cartographié le territoire européen selon la capacité de chaque zone, chaque milieu à assurer ce service écosystémique indispensable.
Les chercheurs ont donc classé les
paysages (ou écosystèmes) en fonction de leur capacité à assurer la
pollinisation via la fourniture d'habitats et de conditions nécessaires à
l'installation de pollinisateurs
L'indice de potentiel de pollinisation
relative (RPP), qui va de 0 à 1, évalue cette capacité à fournir le service
pollinisation. Cet indice, qui mérite d'être amélioré pour plus de robustesse,
pourra être utile pour planifier les politiques agricoles et la préservation de
la biodiversité
Mais la carte révèle surtout que l'indice est faible dans les zones où la production de céréales est dominante. "C'est le cas pour l'est du Royaume-Uni, les zones agricoles entourant Paris, le centre de l'Espagne, la plaine du Pô en Italie, les régions du nord de l'Allemagne, de la Pologne, de la Slovaquie et le long des frontières du Danube en Bulgarie et en Roumanie. Ces zones sont supposées avoir une aptitude de nidification relativement faible et offrir des ressources limitées en raison de la baisse de l'abondance de plantes nectarifères", indiquent les scientifiques.
Certains pays, comme l'Autriche et la Slovénie, présentent des valeurs élevées de dépendance à la pollinisation (respectivement 63 et 87%), en raison de l'importance de leurs productions fruitières. En Estonie, en République tchèque et au Danemark, la production élevée de colza crée une dépendance à la pollinisation supérieure à 25%. La France se situe dans la moyenne européenne.
Source : Actu-environnement
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire